Le recensement des enjeux exposés aux inondations
L’identification des enjeux sur le territoire du SMDMCA
L’étude de gouvernance ayant abouti à la création du SMDMCA indique en donnée clé du territoire 99 km² de zones inondables représentant 4.9% de la superficie du syndicat. Cette estimation est basée sur la Cartographie Informative des Zones Inondables (CIZI) pour l’ex-Région Midi-Pyrénées ou Atlas de Zones Inondables (AZI) pour la Corrèze, données basées sur l’interprétation de la géomorphologie des vallées et des plus hautes eaux connues.
A ce jour, seul le territoire lotois de la Vallée de la Dordogne à fait l’objet d’une qualification précise des enjeux soumis au risque d’inondation, dans le cadre du PAPI 2006-2011 « Pays de la Vallée de la Dordogne Lotoise ». Le territoire corrézien du SMDMCA présente cependant des enjeux en zone inondable qui pourront faire l’objet d’études plus approfondies au sein de programmes d’actions à venir, principalement sur les communes suivantes :
- Les communes d’Altillac, d’Astaillac, de Beaulieu-sur-Dordogne et d’Argentat sur l’axe Dordogne,
- La commune d’Argentat sur l’axe Maronne,
- Les communes d’Argentat, de Saint-Chamant et de Forgès sur l’axe Souvigne.
Sur l’ensemble du territoire, il n’y a pas encore de données exhaustives sur les enjeux soumis au risque de ruissellement, bien que de nombreux secteurs aient été identifiés au cours d’évènements pluvieux intenses (Saint-Laurent-les-Tours, Saint-Céré, Condat, Vayrac, Bétaille…).
Enjeux soumis au risque de débordement de cours d’eau et aux crues rapides et torrentielles sur le territoire lotois : Données PAPI 2012-2019
Ci-après un extrait du dossier de candidature établi pour le PAPI 2012-2019, dans le cadre duquel une identification cartographique des enjeux a été réalisée, sur l’axe Dordogne et ses affluents principaux :
« Le Pays de la Vallée de la Dordogne lotoise comprend 14 % de sa superficie en zone inondable (122km²). Cette surface est le siège de nombreux enjeux, notamment humains avec environ 8 000 résidents soumis au risque d’inondation de manière permanente. La population saisonnière (résidences secondaires, campings, centres, hôtellerie…) soumise à l’aléa est également importante (près de 15 000 personnes), et de nombreuses zones d‘activités concentrent une population pendulaire estimable à 3 000 personnes.
Le recensement des enjeux est basé sur les études antérieures réalisées au cours du PAPI 2006-2011 et les données existantes (cadastre, documents d’urbanisme, PPRi, relevés de terrain, BD Topo). Une synthèse est présentée page suivante, puis par bassin versant.
Chaque bassin versant présenté comprend une cartographie des enjeux (limitée au périmètre du SYMAGE²), un tableau détaillé et commenté des enjeux recensés pour 3 scénarii de crue (définis selon la Cartographie Informative des Zones Inondables), ainsi qu’un tableau listant l’ensemble des arrêtés « catastrophe naturelle inondation » pris sur les communes de chaque bassin.
Les limites des zones inondables au niveau des confluences tiennent compte de la concomitance éventuelle des crues de la Dordogne et de l’affluent concerné. Aussi, le comptage est effectué sur la zone inondable de l’affluent et tient compte des enjeux situés dans la plaine de la Dordogne. La cartographie réalisée sur la Dordogne ne reprend donc pas les enjeux déjà comptés dans les autres bassins.
La vulnérabilité est forte sur les communes urbaines (Saint-Céré, Souillac, Vayrac, Bétaille, Bretenoux,) mais le mitage résidentiel est également présent sur toutes les communes rurales (plaines de la Dordogne, de la Tourmente, du Palsou et de la Sourdoire notamment).
La population saisonnière/touristique est très importante avec des lieux d’accueil nombreux soumis à l’aléa (campings, bases de loisirs), particulièrement en vallée de la Dordogne. »
Concernant les biens, la diversité des enjeux dans les zones inondables est importante. Pour leur évaluation et sous le vocable « bâti », trois thèmes ont été retenus : habitations, activités économiques, infrastructures, eux-mêmes divisés en catégories. Cela permet de distinguer la nature des enjeux et ainsi d’appréhender au mieux le type de démarche à engager : justification d’une intervention, type de solution envisagée, évaluation du résultat attendu.